Rita Maria Zniber (Morocco)
Here, you will find the English version of the biographical note of the laureate, followed by the French one and some photos. — Voici la version anglaise de la notice biographique du lauréate, suivie de la version française et de quelques photos.
Born in Morocco, Rita Maria Zniber began learning music theory and piano between the ages of three and five. During her school years at Lycée Descartes, the French high school in Rabat, she became a keen sportswoman and a top athlete, holding among past records, the Moroccan record in women’s long jump at the age of thirteen, she was captain of her basketball team, equestrian.
She dreamed of becoming a lawyer or a doctor (gynecologist or pediatrician).
At the age of 17, she married and quickly initiated her life as a mother, which in time numbered 15 children. Enrolling in law at the Sorbonne in Paris, she was forced to interrupt her studies for private reasons a few years later. Defining herself as a self-made woman, she nevertheless took the final agree of an Executive Master in Business Administration at a business school in Casablanca and continued to broaden her knowledge through various APD (“Association pour le Progrès des Dirigeants”) [Association for the Progress of Leaders] training courses. She rounded off her training with a leadership course at the “École Militaire de Saint-Cyr Coëtquidan” [Saint-Cyr Coëtquidan Military School] in France (going so far as to crawl in the middle of the night and in the dark in underground pipes).
Simultaneously, she was active in the voluntary sector, founding two NGOs, the first recognized as being of public utility of which she was the founding President and which she continues to chair and the other of which she is Honorary President.
The first is the Rita Zniber Foundation for the Rights of the Child, an NGO with more than 150 employees, which looks after children and young people deprived of families. She mainly for the recognition of the rights of children born out of wedlock, as well as for the defense of the international Kafala (Kafala = equivalent to simple adoption under the French legal system), and then she ensured that the requirements of the Hague Convention, which deals inter alia with international adoption, were applied and extended within the framework of all Kafalas awarded. Her concern was that Kafalas/adoptions be carried out free from any corruption or abuse that may be associated with adoption.
Having had the courage some 40 years ago to confront a society with very conservative values, with little or no understanding of the commitment to children born out of wedlock, she never wavered from her objective, despite criticism and numerous impediments.
The second association is “La Main Tendue Iqbal, pour le Développement et l’Environnement” [The Iqbal Outstretched Hand for Development and the Environment], dedicated to helping children, girls and boys, women and men in sectors such as health, literacy, the creation of income-generating activities, school transport, boarding schools for girls and, above all, pre-school education in rural and pre-urban areas. The Iqbal Center has been identified as a pilot center in the region by INDH (Initiative Nationale pour le Développement Humain) [National Initiative for Human Development] and the Ministry of Education.
Alongside her husband, founder of Diana Holding, she was quite close to all of their activities, getting involved through observation and advice, she was for many years Chairman of the Supervisory Board, then she became Chairman and CEO. Diana Holding is one of the largest private companies in Morocco. With over 7,000 employees and annual sales of almost half a billion Euros, it is mainly active in the agro-industrial sector (wines, citrus, red and stone fruits, olive oil, canned fish, plastics, distribution, livestock feed / chicks, etc.).
A socially responsible group committed to the Kingdom’s economic development, Diana Holding has built its business around three values: commitment, sharing and excellence.
These aspects of her activities have won her numerous recognitions, of which a few hereafter:
- Member of the National Business Council of the “Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM)” [General Confederation of Moroccan Businesses (CGEM)],
- Member of the Board of Directors of the American Chamber of Commerce in Morocco (AmCham Morocco),
- Member of the Board of the “Association pour le Progrès des Dirigeants (APD Maroc)”),
- Member of the Support Committee of “Fondation Mohammed V pour la Solidarité” [the Mohammed V Foundation for Solidarity] (Morocco),
- Ranked among the “100 most influential women in the Arab world” by Forbes and in Africa by Jeune Afrique,
- “All Africa Women’s Leadership Award in Economic and Social Development” (Guinea Conakry),
- “Best African CEO”” by the Africa Investments Forum & Awards (AIFA) in Paris,
- “Chevalier de la Légion d’honneur” of the French Republic.
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Rita Maria Zniber (Maroc)
Née au Maroc, Rita Maria Zniber s’initia au solfège et piano entre trois et cinq ans. Durant ses années scolaires au lycée Descartes, lycée français de Rabat, elle devint une sportive assidue et athlète de premier plan, avec entre autres records passés, le record du Maroc de saut en longueur féminin, à l’âge de treize ans, capitaine d’équipe de basket-ball, cavalière. Elle rêvait de devenir avocate ou médecin (gynécologue ou pédiatre).
A l’âge de 17 ans, elle se marie et commence très vite sa vie de mère de famille qui compta avec le temps 15 enfants. S’inscrivant en droit à la Sorbonne à Paris quelques années plus tard, elle est contrainte pour des raisons d’ordre privé, d’interrompre ses études de droit. Se définissant comme une self-made woman, elle a cependant suivi un cours de Master exécutif en business dans une école de commerce à Casablanca et continué à élargir ses connaissances à travers les différentes formations de l’APD (Association pour le Progrès des Dirigeants). Elle conclut le tout par un stage de Leadership à l’École Militaire de Saint-Cyr Coëtquidan en France (allant jusqu’à ramper en pleine nuit et dans le noir, dans des canalisations souterraines).
Engagée en parallèle dans le monde associatif, elle fonda deux ONG, dont elle fut la Présidente fondatrice et qu’elle continue de présider et l’autre dont elle est Présidente d’honneur.
La première est la “Fondation Rita Zniber pour les Droits de l’Enfant”, une ONG de plus de 150 colleagues, qui s’occupe de l’enfance, et de la jeunesse privée de famille. Elle a particulièrement lutté en son temps (de 1982 à 2012 essentiellement) pour la reconnaissance des droits des enfants nés hors mariage, ainsi que pour la défense de la Kafala à l’international (Kafala = équivalent de l’adoption simple selon le système juridique français), puis veillé à ce que soient appliquées et étendues les exigences de la Convention de La Haye, qui traite entre autres de l’adoption internationale, dans le cadre de toutes les Kafalas attribuées. Sa préoccupation étant que les Kafalas/adoptions soient réalisées en dehors de toute corruption et autres abus qui accompagnent parfois l’adoption.
Avoir eu le courage il y a une quarantaine d’années d’affronter une société aux valeurs très conservatrices, ne comprenant pas ou très peu l’engagement en faveur des enfants nés hors mariage, elle ne démordit pas de son objectif, malgré les critiques et les obstacles nombreux.
La seconde association est « La Main Tendue Iqbal, pour le Développement et l’Environnement », vouée en milieu rural et pré urbain à aider les enfants, jeunes filles et jeunes hommes, femmes et hommes dans des domaines, tels que : la santé, l’alphabétisation, la création d’activités génératrices de revenus, le transport scolaire, l’internat pour jeunes filles et surtout l’enseignement préscolaire. Le Centre Iqbal ayant été identifié comme centre pilote pour la région par l’INDH (Initiative Nationale pour le Développement Humain) et le Ministère de l’Education Nationale.
Aux côtés de son mari, fondateur de Diana Holding, elle n’était pas loin de toutes les activités du Groupe, s’y immisçant par l’observation et les avis, elle fut plusieurs années durant Présidente du Conseil de Surveillance de Diana Holding (DH), puis Présidente Directrice Générale du Groupe, l’une des plus importantes entreprises privées au Maroc. Avec plus de 7000 employés et un chiffre d’affaires de près d’un demi-milliard d’Euros, elle est principalement active dans le secteur agroindustriel (vins, agrumes, fruits rouges et à noyaux, huile d’olive, conserves de poisson, plasturgie, distribution, aliments de bétail / poussins, etc.).
Groupe citoyen engagé dans le développement économique du Royaume et dans la responsabilité sociale dans ses activités, Diana Holding s’est construit autour des 3 valeurs que sont : l’engagement, le partage, et l’excellence.
Ces volets de ses activités lui ont valu de nombreuses reconnaissances, dont quelques-unes ci-après :
- Membre du Conseil National de l’Entreprise au sein de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM),
- Membre du Conseil d’Administration de la Chambre de Commerce américaine au Maroc (AmCham Morocco),
- Membre du Conseil de l’Association pour le Progrès des Dirigeants (APD Maroc),
- Membre du Comité de Soutien de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité (Maroc),
- Classée parmi les 100 femmes les plus influentes du Monde arabe par Forbes et d’Afrique par Jeune Afrique,
- Prix All Africa du Leadership Féminin dans la catégorie Développement Economique et Social (Guinée Conakry),
- Meilleur PDG Africain par l’Africa Investments Forum & Awards (AIFA) à Paris,
- Chevalier de la Légion d’honneur de la République française.